samedi 7 mars 2009

Confidence d'un confit

Au moment où j'écris cette page, baigne dans sa graisse bien chaude la cuisse du canard gavé. Six belles cuisses bien grasses qui cuisent lentement dans le four, c'est merveilleux! L'odeur généreuse du palmipède a envahi tout l'appartement trois pièces que j'habite. Je n'habite pas seule, je partage mes jours avec un petit carnivore dosmestique, une petite chatte d'espagne (surnommée carcajou pour les intimes). Elle aime beaucoup le canard (je ne peux la blâmer) et sait très bien me le signifier. En ce moment elle saute sur le clavier, se frotte à l'écran, saute par terre, marche de long en large de l'appartement en poussant des miaulements hystériques comme un fauve en cage. À bien y penser, les croquettes, c'es-tu assez ridicule quand il y a six belles cuisses bien grasses qui cuisent lentement dans le four, c'est presque de l'ordre de la torture pauvre petite. J'ai essayé de la calmer, lui changer les idées (pousse toi minette j'essaye d'écrire!), avec un peu de nepeta cataria (de l'herbe à chat pour les intimes), et ben non, ça ne fonctionne pas du tout, elle est complètement énervée (je ne peux la blâmer). C'est ma confidence du confit du samedi soir, demain c'est la soirée cassoulet avec les amis, on ne s'ennuie pas à Montréal. Bon appetit!

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