dimanche 29 novembre 2009

blog à part, la suite

Hier soir on a eu une bonne soirée et ça me soulage, le froid étant revenu (drôle à dire), beaucoup moins de chaos et d'agressivité dans l'air. Yves a préparé des contes zens et des brèves de Nasreddin... Ce n'est pas une tâche facile pour les conteurs invités et pour l'animatrice que je suis malgré mon expérience des années précédentes. Les premiers soirs de l'État d'Urgence ont été très mouvementés et difficiles à gérer, notamment vendredi soir où nous avons coupé très court car une bagarre a presque éclatée devant nous. Lucie n'a pas réussi a terminer une histoire, elle a puisé dans son sac à devinette et a chanson mais ça répondait pas fort. Pas de micro-ouvert non plus, j'ai conclu la soirée et nous avons plier bagage. J'étais crevée. Faut dire aussi que plus tôt avant le début de l'animation, je fumais une cigarette dehors et j'ai rencontré un copain, Tobi, que je n'avais pas vu depuis 1o ans. Je discute avec lui comme ça et sans prévenir un type louche fonce sur nous et me demande du feu. Je lui tend mon briquet et il le repousse en exigeant que je l'allume. Je dis non. Du coup, il essaie de me faire un bisou sur la joue, je recule. Voilà qu'il se met à crier sur la tête de Tobi comme quoi qu'il n'est pas un vrai homme et qu'il ne sait même pas défendre sa femme. Inutile de lui répondre que je ne suis pas sa femme. Le type s'énerve et menace maintenant de coller un pain à mon copain que je n'ai pas vu depuis 10 ans. Il hurle, on a peur. Heureusement arrive un petit jeune qui semble le connaître, lui dit de se calmer, s'excusant pour lui, il nous dit que son pote est un peu saoûl. Pas de commentaire, les pupilles dilatées par l'adrenaline, changement de trajectoire. Après avoir salué Tobi, je suis rentrée sous la tente ATSA pour commencer mon animation de la soirée...

1 commentaire:

Marc-André Caron a dit...

Wow, quelle début de soirée. Pas évident après ça d'animer. Être sur le stage donne habituellement de l'adrénaline, mais pas celle-là. Chapeau d'avoir pu continuer.